Dans le souci de sensibiliser la jeunesse congolaise sur ses responsabilités au sein de la société, le député national honoraire Alexis Mutanda Ngoy Muana est encore descendu sur terrain pour répondre aux préoccupations des étudiants et sensibiliser ces derniers sur le leadership de changement.
C’était au cours d’une conférence-débat organisée le mercredi 16 novembre 2022, à l’intention des étudiants de la Faculté des sciences politiques et administratives de l’Université Pédagogique National National(UPN). Activité à laquelle ont pris part plusieurs étudiants de cette Alma Mater qui ont ainsi eu l’occasion d’entendre la voix de ce digne fils du pays qui a réussi à investir dans les médias et dans divers autres secteurs, et qui a fait de la lutte contre les antivaleurs en RD Congo son cheval de bataille.
Face à plusieurs étudiants réunis dans la salle le » Chapiteau le Léopold » située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, cette conférence à tourner autour du thème : Pour une jeunesse consciente, quels mécanismes pour imposer un leadership de changement ?
Dans son exposé, l’ancien Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), parti cher à feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, l’honorable Alexis Mutanda a commencé par expliquer à l’assistance les raisons pour lesquelles il a accepté d’animer cette conférence.
Pour lui, le choix de ce thème est justifié par le fait qu’on a besoin d’une jeunesse consciente du rôle qu’elle doit jouer au sein de la société. En d’autres termes, il était question de se poser la question sur ce que le peuple congolais, les jeunes d’aujourd’hui en général, et les universitaires en particulier, pensent du changement qui est un sujet inépuisable pour lequel on ne cesse de parler au pays, et pour lequel des efforts consentis n’ont jamais apporté un vrai changement.
» Le concept changement est encore une fois un des sujets prioritaires à l’heure actuelle alors que le pays fait face à plusieurs défis à relever (insécurité à l’Est, phénomène kuluna, phénomène d’homosexualité, alcoolisme, et beaucoup d’autres antivaleurs). On est face à des problèmes fondamentaux qui, si l’on n’y prend garde, peuvent embraser le pays « , a averti l’honorable Alexis Mutanda, en précisant que ces problèmes affectent surtout la jeunesse qui constitue l’avenir de demain.
Le désir de vivre dans une société de confiance
Quelles sont les raisons qui ont fait qu’on ait échoué de manière systématique ? A cette question, le PDG Alexis Mutanda pense que si 60 ans après, on ne parvient pas à vivre le vrai changement, c’est parce que notre leadership national n’avait peut-être pas compris les attentes du peuple et les convictions profondes de la société congolaise.
Selon lui, de Léopold II en passant par l’époque coloniale, le président Kasa-vubu, Mobutu, Kabila 1, Kabila 2 et jusqu’ à aujourd’hui, il y a un dénominateur commun, dans la gestion du pays depuis cette époque jusqu’à ce jour. Et de poursuivre que le peuple dans sa conviction, et pour n’importe quelle société humaine, a besoin de vivre une société de confiance.
Cette société de confiance se définit par une société gagnant – gagnant et non par une société de méfiance où les uns seulement gagnent sans se soucier des perdants (Inégalités sociales. » La société de confiance est une société dynamique, c’est une société où les énergies s’additionnent pour aboutir à un résultat escompté », a indiqué le député honoraire Alexis Mutanda. L’illustre orateur est revenu sur ce qui a été fait par les Congolais même en termes de négociations et dialogues pour parvenir au vrai changement, mais sans succès.
Appel à une prise de conscience individuelle et collective
Le PDG Alexis Mutanda a, à cette même occasion, invité les étudiants de l’Université Pédagogique National National(UPN)à prendre conscience pour défendre la RD Congo qui constitue le seul bien à léguer aux générations futures avec un leadership exemplaire.
Pour lui, si les congolais ne défendent pas leur pays, qui d’autres viendront le défendre et le développer à leur place ?, s’est-t-il interrogé.
Par Thony Kambila